
Avec le chef Denis Martin, à l’hôtel-restaurant La Belle Vie
On avait quitté le chef Denis Martin au restaurant The Marcel, à Sète, avec un excellent souvenir gourmand. Le voilà qui rebondit à La Belle Vie, au cœur du village de Saint-Hilaire-d’Ozilhan. Un retour aux sources régional pour ce Gardois qui s’installe, avec son épouse Joana, dans un 4 étoiles de charme bordé de deux piscines extérieures. Là, il peut enfin s’exprimer comme il l’entend en cuisine. Heureux d’accueillir ses clients dans une maison ouverte toute l’année, avec un sourire qui dévoile son bonheur d’être chez lui.
Denis Martin, l’explorateur des goûts


C’est vrai qu’on se sent bien dans cette douceur sudiste, où calme, nature et raffinement se conjuguent. Un petit paradis, à quelques minutes du Pont du Gard et d’Uzès, entre les vignes et les platanes centenaires. Les 11 chambres et suites du domaine sont grandes, lumineuses et meublées avec goût, dominant une terrasse aux tables nappées. Et prêtes à accueillir les gourmets désireux de renouer avec les saveurs élaborées par le chef. Histoire de voir si son talent s’est bonifié…
La cuisine et la salle en harmonie

Bingo ! Ça commence bien, car on retrouve avec plaisir une bonne partie de l’équipe qui a décidé de le suivre pour démarrer cette nouvelle aventure entrepreneuriale. Denis Martin ne manque pas d’idées pour développer son entreprise, multipliant les partenariats et les initiatives originales. Sans tomber dans les paillettes ou le grandiloquent, tout est étudié et coordonné. De la décoration de la salle, à l’aide de matériaux naturels, à l’art de la table.
La Belle Vie, nouvelle escale dans le Gard


Après nous avoir expliqué sa philosophie culinaire, son envie de faire plaisir à ses clients et ses ambitions, le chef nous invite à la découverte culinaire. Celle qu’il met en œuvre cet été à La Belle Vie, en cuisant son propre pain. Dès les mises en bouche, force est de constater que Denis Martin, qui fait partie des « Tremplins 2025« , le prix décerné par le magazine Le Chef, passe à la vitesse supérieure. Tant au niveau du dressage des assiettes, plus lisibles, raffinées, que des goûts, francs et marqués d’une pointe acidité.
Des plats mis en scène avec une touche arty


On passe d’un plat à l’autre en hochant la tête de contentement ! Leurs noms collent aux produits de saison et au fait maison. Des valeurs essentielles ici ! Les tomates cerises semi confites au fraises acidulées et amandes fraîches ? Top ! La longe de thon méditerranéen marinée au vinaigre de fleur de sureau, poivrons confits et lard de colonnata ? Un petit miracle ! Le retour de pêche en habit d’agrumes ragoût de coquillages au citron noir ? Un pur délice. Le quasi de veau rôti au Guanciale, compression de vert de blette ? Ultra fondant !
Le final éblouissant de La Belle Vie


Après ça, on pourrait penser qu’il sera difficile de faire aussi bien sur la partition sucrée ! Mais le chef pâtissier Romain Berkrouber arrive à étonner les becs sucrés exigeants avec son abricot confit au crémeux caramel, fève de tonka et financier noisettes. Un moment exquis qui nous conforte dans l’idée que la haute gastronomie rime avec La Belle Vie ! Formule déjeuner en semaine : 49€. Menu 4 services : 78€. 5 services : 95€. 7 services : 120€. Balade végétale en 5 services : 72€. 4, avenue Paul Blisson – 30210 Saint-Hilaire-d’Ozilhan. labellevie-hotel.com