Cap sur les saveurs franco-méditerranéennes, au Delano Café !
Derrière sa façade du 18 siècle, la Maison Delano est un 5 étoiles feutré du Triangle d’Or Parisien qui abrite le Delano Café. Un restaurant bordé d’une cour qui se transforme en terrasse paradisiaque aux premiers beaux jours. Les deux salles dévoilent une atmosphère élégante, cultivant une décoration subtile, inspirée de l’art de vivre contemporain. Matières nobles, lumières tamisées, fresques florales, textures minérales, le mobilier aux lignes douces pose une ambiance.
La cuisine de souvenirs du Delano Café
La cuisine de ce refuge urbain glamour est le royaume du chef Paolo Minelli, ancien du Park Hyatt Paris Vendôme, des hôtels Martinez, à Cannes, et du Palais, à Biarritz. Pour ce membre du Collège culinaire de France, et Maître Restaurateur, l’essentiel est de faire « vraiment bon ». Alors il joue la carte des émotions, sans s’embarquer dans les carcans des codes établis. Mais en s’inspirant de ses racines italiennes pour proposer des assiettes sincères et authentiques.
Des entrées qui tiennent leurs promesses
Les entrées annoncent la couleur, délicates, prometteuses. Comme le crudo de bar au radis noir, pommes granny et eau de tomates fermentées, le cœur d’artichaut Camus à la purée au vadouvan et tarama fumé et le duo de choux fleur au sabayon de beurre noisette et raisins con. C’est là que tout s’éclaire ! On regrette d’avoir tant tardé à venir découvrir la table du Delano Café. Alors on se rattrape, en commandant encore plus de plats, l’appétit venant en mangeant…
Des plats en aller-retour vers le terroir
Et c’est reparti pour un tour des saveurs, avec des recettes aussi séduisantes à regarder, qu’exquises en bouche. On déguste les œuvres éphémères du héros du jour. Elles sont baptisées, lieu jaune étuvé au thym citron, maquereau saisi à la flamme sur une polenta crémeuse au jus de crabe vert, pigeon royal du mans à l’embeurrée de chou Pontoise au condiment orange, filet de canette à la purée de panais, fève Tonka et radicchio et suprême de volaille fermière 3.0 en variations de carottes anciennes.
Venir, puis revenir au Delano Café
Et puisque la cérémonie de la sole meunière est recommandée, on la regarde se transformer en filets, servis chauds, sans arrête, et accompagnée d’un Chablis Billaud-Simon au goût d’éternité. Au moment des desserts, le pâtissier Enzo Ohayon entre en scène. Dans sa palette sucrée, la noisette du Piémont fondante, une tarte meringuée aux figues surmontée d’un voile scintillant et la terre de cacao aux éclats de sarrasin dévoilent une vraie finesse dans l’exécution. Voilà une adresse dont on ferait bien notre cantine chic ! Carte : 70€. Brunch dominical : 95€. Menus : Thanksgiving : 87€. Noël : 110€. Saint-Sylvestre : 220€. 4, rue d’Anjou – 75008 Paris. Tél. : +33 (0)1 83 96 88 88. maisondelanoparis.com
