Cavalieri, la nouvelle table de Bruno Verjus
Cavalieri, c’est du soleil dans l’assiette. Dès que l’on pousse la porte de cette nouvelle table, c’est comme si on arrivait par la mer en bateau, en Grèce, en Italie, en Espagne ou dans le sud de la France. Une cuisine de Méditerrannée, de toutes les Méditerrannées, d’ici ou d’ailleurs. Depuis son ouverture, en septembre, le spot ne désemplit pas. Il faut savoir que ce restaurant est la dernière attraction gourmande parisienne. À l’orée du Trocadéro et à une envolée de l’Étoile. On se réjouit de ce décor chaleureux, inspiré à Lisa Benhamou-Marciano, du bureau LBM Architecture, par la Villa Planchart de Gio Ponti. Marbre importé de la Botte, bois de noyer de Sicile et vaisselle peinte à la main, qui rappelle celle de la côte Amalfitaine. Ajoutez à cela des assises de velours vert ou jaune moutarde à effet matelassé et le décor est planté.
Une atmosphère ensoleillée
Qui préfère dominer la situation, s’installera au comptoir qui trône au milieu de la salle. Des places hautement plébiscitées ! Cavalieri c’est aussi, et surtout, le dernier opus de Bruno Verjus, chef doublement étoilé dans son restaurant Table du 12e arrondissement. Il a été ici mandaté par Marcel Benhamou, propriétaire du lieu. But de l’opération ? En faire une nouvelle étape parisienne, aussi gourmande que conviviale. Et surtout incontournable. Avec, aux fourneaux, les frères Kevin et Cristian Stradaioli. Ce que l’on y déguste ? Une tomate fondante, fêta, olives noires, comme une salade grecque, véritable concentré de soleil. Un tartare de veau qui revisite le vitello tonnato. Une ventrèche de thon rouge grillée. Un rouget « Farfouilleur » en friture d’hibiscus. Une côte de vache de Galice aux anchois de Santona. Ou encore une agnelle roulée aux herbes sauvages.
Cavalieri , la méditerrannée à table
En dessert ? Un tiramisu aux câpres de Linosa ou une mousse de chocolat noir, crème de piment doux et olives confites. Conseil d’amie, ne pas faire l’impasse sur le pain au levain naturel ennivré d’huile d’olive de Kardamili. À moins d’opter pour le pain Manouche cuit à la minute. Cavalieri, c’est aussi une ambiance parfumée crée par Jean-Michel Duriez, ex parfumeur attitré de Patou et Rochas. Le même qui a créé des fragrances pour Dolce&Gabbana, YohJi Yamamoto et Lacoste. Le célèbre nez a mis dans cette senteur baptisée Salina, du nom d’une fameuse île éolienne, tous ses souvenirs d’enfance. Fermez les yeux, vous êtes en Italie. Bruno Verjus souhaite, que l’on soit ici dans une forme de magie. C’est sûr, la magie opère ! Très intéressant menu déjeuner, entrée-plat ou plat-dessert, à 39€. Carte : 80€. cavalieri.paris
