Adraba, le restaurant israélien feel good de la butte Montmartre

Une adresse dédiée aux aventuriers du goût et à la fête

Plus que jamais à la mode, le restaurant israélien continue de fleurir à Paris. Devenant un lieu de vie festif où les petites assiettes à partager aux saveurs insolites remplissent toute la table. Avec un fond musical qui donne aussitôt la pêche. Adraba, dont le nom signifie « bien sûr », en hébreu, confirme la règle avec sa clientèle jeune et connectée. Face au succès mérité d’Elior Benaroche, ancien chef du Balagan, d’Eden, de David et de Shlomit, originaires d’Israël et adoptés par la France, les réservations sont essentielles. Manière de s’assurer un bout de banquette devant la fresque murale d’Eyal Eliezer, un artiste spécialisé en calligraphie araméenne. Et de s’installer en bonne place au paradis des nouveaux gourmands. Là-haut, sur la butte Montmartre où les belles adresses ne manquent pas.

Un restaurant israélien très festif

C’est dans une ambiance de night-club, avec cuisine ouverte sur la salle, que les convives sont invités à découvrir une carte qui donne des envies de voyages. Au bord des plages de Tel Aviv ou d’Eilat. Et de rencontrer des épices levantines ou moyen-orientales. Ou encore des ingrédients inconnus sous nos latitudes, mais importés pour former les palais nomades avec des appellations en V.O. En lisant des noms comme Pain Esh, Harif, Ikra Noire, Tabula Rasa 2.0, Aviv Toledano, Kreplach ou Gogo’im, il y a de quoi perdre le fil. Alors on écoute sagement les explications de la team, avec l’impression que l’heure du festin a sonné. Le temps de se laisser faire en toute confiance, on sirote un cocktail aux mélanges aussi subtils qu’étranges.

Un festin au pays des épices

Puis c’est l’avalanche des entrées qui font leur apparition ! Le tahini, fenugrec, tatbila est suivi de piments marinés maison, de pickles maison marinés à l’amba et d’une pâte d’œufs de poisson à l’oignon de Rosscoff. Ici, la joue de bœuf côtoie le hamutz et le raifort. Tandis qu’on ne fait qu’une bouchée des crevettes croustillantes au bacon, labné et zaatar. Lorsqu’on croit que c’est fini, ça recommence ! Alors on fait une petite place au taboulé, agrumes, pignons de pin et mélasse de grenade et au roastbeef de picanha fumé à l’aïoli d’anchois et aux dattes. Et comment résister à la sériole au céleri, accompagnée de soja et de doa ?

Assiettes à partager… ou pas

Et puisqu’on nous y encourage si gentiment, on pique la fourchette dans l’aubergino, un aïoli d’harissa, pruneaux, tulum et noix de cajou caramélisée, tout en appréciant les noix de Saint-Jacques en version bouillabaisse, réduite à l’ estragon et au shifka. Pas besoin de se forcer non plus pour dévorer le Carnet de Voyages ! Il est composé d’agneau à l’urfa, ezmé, crêpe marocaine, yaourt et sumac. En l’escortant de quelques gorgées de Tishbi 2021. Un Cabernet Sauvignon-Shiraz issu de la région de Zichron Yaacov, dont les vignobles s’étendent aux pieds des montagnes du Carmel. Le vin s’accorde même aux douceurs de la pomme, limonouzo, fenouil, verveine. Ainsi qu’au mastiha à la fleur d’oranger, labné, pistaches et ananas rôti pour clôturer, comme il se doit, ces agapes de folie. Carte : 50€. Ouvert uniquement au dîner. 40, rue Véron – 75018 Paris. Tél. : +33 (0)7 83 57 38 99. adraba-paris.com

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