Restaurants parisiens ouverts en été : la sélection gourmande

Des bons restaurants ouverts en août ? Suivez le guide… gourmand !

L’Office : phare des bons restaurants du 10e

Parmi la sélection gourmande des bons restaurants parisiens qui ne baissent pas le rideau cet été, on peut compter sur L’Office. Repris par Charles Nikitits, propriétaire autodidacte ayant fait ses armes au Royal Monceau puis à la Maison de la Truffe, le lieu est un repaire incontournable de la rue Richer. Grâce à ses assiettes affutées et son ambiance tamisée. Mais loin d’être un simple bistrot de quartier, l’adresse à l’ambiance tamisée regorge de secrets bien gardés par l’autre maître des lieux. Le chef.

Un bœuf Wellington sublimé

Fort de son expérience chez Jean-François Rouquette, à l’hôtel Park Hyatt, Charley Breuvart signe quelques plats signature qui attirent les gourmets. Comme son incontournable bœuf Wellington. Sa cuisine rend hommage à l’univers des belles sauces, bien travaillées. Celles qui réconfortent, qui nappent des plats mijotés. Avec juste ce qu’il faut d’audace pour ne pas s’ennuyer, à commencer par les épices.

Une sélection gourmande parsemée d’épices

Celles qu’il parsème subtilement dans chaque plat. Et jusque sur ces petits pains toastés, à partager. Alors on cède à la tentation des keftas de bœuf au coulis de piquillos et du carpaccio de daurade aux agrumes. Avant de découvrir le cabillaud aux courgettes sur un chutney de groseilles, puis à la ballotine de selle d’agneau au caviar d’aubergines. Heureux que l’adresse se bonifie à chaque nouvelle saison ! Formule déjeuner : 25€. Carte : 55€. office-resto.com


Sosso : l’oasis libanaise à Paris

Sosso, c’est le surnom de Soraya, qui après une carrière dans l’enseignement a rangé son cartable pour faire sa rentrée dans la restauration. En enfilant le tablier de chef ! Et comme le naturel revient toujours au galop, l’ancienne institutrice d’origine libano-égyptienne fait ce qu’elle sait faire de mieux. Ouvrir un restaurant familial, convivial et chaleureux avec ses enfants pour y cuisiner les meilleures recettes méditerranéennes.

Le soleil dans l’assiette

Avec la souriante Thuy-Anh Nguyen en salle, les moments de générosité sont au coin de l’assiette de cette oasis du bien manger, campée dans une rue animée du 18e. Ici, pas de chichis, on est un peu comme à la maison. Et on mangerait presque avec les doigts tout ce qui sort de la cuisine. Les odeurs et les saveurs du Levant donnent des envies de voyage et de l’appétit aux gros mangeurs.

Une sélection gourmande et voyageuse

Heureusement, la carte est courte, concentrée sur l’essentiel ! Keftas au chou-fleur, carottes au cumin et amandes effilées, blancs de poulet marinés puis grillés en version Chich Taouk, Taameyas à l’égyptienne, ces boulettes traditionnelles aux herbes et aux épices, bâtons d’aubergine frits accompagnés de labné à la menthe et cheesecake baklava au coulis miel font le job. On adore ! Carte : 35€. sossorestaurant.fr


Lava : la perle cachée de la Rive Gauche

Dans ce quartier de la Montagne Sainte-Geneviève qui manque tant de bonnes petites tables, on salue l’arrivée du chef Wilfried Romain. Il s’associe au sommelier Rémi Badjoint, ancien du Trianon Palace et de chez Nomicos, pour nous régaler. Le cuisinier est loin d’être un inconnu. Ce messin formé au Sur Mesure et au Baudelaire, puis candidat de la saison 13 de Top Chef, insuffle un vent nouveau dans la bistronomie parisienne.

Un chef à la cuisine volcanique

Lava, un terme volcanique qui indique la volonté de casser les codes en jouant sur les contrastes d’une salle à l’atmosphère « black is black » chère au peintre Pierre Soulages. Une idée créative de l’architecte Maeva Trichereau pour recréer une ambiance organique. Le tout, complété par une vaisselle aux allures de terre brûlée. Avec des cuissons passant du feu à la braise pour signer des assiettes audacieuses.

Assemblages délicieusement surprenants

Les intitulés mettent en valeur les saveurs du monde. Ils proposent des huîtres de Camargue Sweet Chili pour matcher avec l’apéro. Puis un tartare de veau sauce chimichurri et pecorino, du black ceviche au leche de tigre, un lieu jaune grillé au miso et curry vert, le bœuf Axuria à l’aubergine à la salsa roja. Sans oublier la divine poitrine de cochon laquée barbecue et oignons nouveaux. Au final, plus qu’une expérience, la régalade ! Formules de 31€ à 45€. Menu carte blanche en 5 escales : 75€. lava-paris.com


F Restaurant : la révélation Francisco Merino

sélection gourmande salle verte

Après 20 ans d’expérience auprès de chefs comme Hélène Darroze, Éric Briffard et Éric Frechon où il a appris l’exigence, la précision et l’excellence, Francisco Moreno a du mal à cacher son adorable accent castillan. Il s’installe enfin à son compte, du côté du Trocadéro. Dans une salle de couleur vert amande, mise en scène par le Studio d’architecture intérieure Paulima. Un espace intimiste, prolongé par une cuisine où celui qui porte la toque travaille minutieusement sur ses assiettes.

Un travail d’inspiration et de précision

sélection gourmande chef au travail
sélection gourmande assiette

À table, le chef-patron nous fait partager son savoir-faire. Mais également ses rencontres, ses émotions, ses sensations à travers des plats élaborés et goûteux qui dévoilent un art de vivre raffiné. Bien sûr, les produits de qualité et de saison sont au rendez-vous. Cela, selon son inspiration pour en révéler les saveurs dans une subtile alchimie. Et puisque tout semble séduisant sur sa carte, pourquoi choisir ? On se laisse faire avec son carpaccio de crevettes, framboises aux amandes et citron, pour commencer les agapes.

Une sélection gourmande sans fausses notes

Arrivent ensuite les petits pois aux herbes fraiches, à la sphère de blanc d’oeuf et jaune coulant, une lotte cuite à la réglisse, posée sur couronne d’artichauts et de calamars. En pièces de résistance, le filet de veau rôti aux cendres de légumes et jus aux girolles fait son apparition, précédant la rascasse rôtie aux oignons et bouillon au gingembre. Quel bonheur de voir un chef qui met le meilleur de lui-même pour relever le niveau des visuels et des goûts ! Formule : 45€. Menus : 55€, 70€, 80€ et 100€. restaurantf.fr


La Robe et le Palais : bar à vins de référence

sélection gourmande salle
sélection gourmande chef

Derrière le Théâtre du Châtelet, ce restaurant au drôle de nom n’est séparé du Palais de Justice que par la Seine. Et s’il est peuplé majoritairement de touristes, il s’agit de ceux qui savent manger. Et qui fréquentent de très bonnes tables parisiennes. Celles qui ont du caractère, un cadre authentique, un bon chef, celui-là venant de chez Éric Frechon et une carte des vins qui a du répondant avec 800 références venant de meilleures appellations.

Une carte orientée nature

Ici, les produits de saison sont privilégiés et tous les plats sont faits maison avec des produits bio. Quant à la pêche, elle provient de petits bateaux et seuls les élevages de viandes fermières et bio livrent la cuisine d’Arsène Nesterenko, un ancien du Bristol qui peaufine les grands classiques en s’autorisant quelques échappées belles vers la modernité dans ses dressages.

Un bistrot de copains, amateurs de bons vins

Une joyeuse bistronomie de copains ! Avec pour points forts dans cette sélection gourmande, la terrine de la Robe, le ceviche de dorade, lait de coco et curry vert. Au rayon poissons, on commande le merlu au spaghettis de concombre. Plus sérieux, le filet de canette de Chalans Rossini à la purée de patates douces est tentant. À moins de préférer le ris de veau meunière en déclinaison d’artichaut, dont il a le secret. Bon point pour l’île flottante et la terrasse au calme cet été, pendant les JO ! Carte : 60-80€. robeetlepalais.fr

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