
New York à table, avec Alain Ducasse, Daniel Boulud et Jean-Georges Vongerichten
Tin Building, le food hall de Jean-Georges

Qui dit Jean-Georges, dit Jean-Georges Vongerichten, chef alsacien. Une star dans la grosse pomme, depuis son arrivée aux USA, en 1986. Une célébrité des fourneaux dans le monde entier, puisqu’il règne sur une quarantaine d’adresses, de l’Angleterre à la Chine en passant par le Brésil, le Japon et Saint-Barth, sans oublier Paris avec le Market. Son dernier bébé ? The Tin Building, à New York. Traduisez dans le texte : bâtiment d’acier. Nous sommes ici au sein de l’ancien Fulton Street Fish Market, sur Downtown, non loin du Financial District, au bord de l’East River. Un restaurant ? Non, beaucoup plus que cela : un Food Hall sur trois étages, hyper bien achalandé en produits hauts de gamme, viande, poisson, fromages, fruits… avec une sélection drastique. Un lieu agrémenté de 6 vrais restaurants et de 6 comptoirs de restauration.

Parmi les premiers, notons The House of the Red Pearl, table chinoise cachée, façon Speakeasy, dont il faut connaître l’accès à l’arrière de Mercantile East, une boutique de sauces et de produits chinois. Banquettes de velours, lanternes, poulet au poivre de Sichuan, agneau croustillant, crevettes au chili et à l’ail, tout y est beau et bon. Toujours présent depuis l’ouverture cet été, Jean-Georges se faufile entre Taquito, la taqueria mexicaine où l’on savoure the best of tacos, le bar à fruits de mer, de sushis, le comptoir de fromages, de bonbons, de chocolats, de glaces ou la brasserie française, le tout déployé sur 5 000 m² et 3 étages. Le design est signé Roman & William’s Buildings and Interiors. Ce nouveau temple du bon vivre est un spot gourmand à à visiter évidemment. Absolument ! Carte de The House of The Red Pearl, entrée+plat+dessert : 65€. tinbuilding.com
Le Pavillon, la table chic de Daniel Boulud

Daniel Boulud, autre star de la restauration haut de gamme à NYC, vient d’y ouvrir Le Pavillon. Ceci, en hommage à l’un de ses pairs, Henri Soulé, qui inaugura sa table renommée et baptisée ainsi en 1941. Mais nous sommes à l’été 2022, sur la Vanderbilt Plaza, dans le tout récent Vanderbilt building qui jouxte Grand Central Station. Midtown.



La cuisine ? Axée sur la mer et les légumes. À la carte, on retrouve un homard poché, un bar grillé à la sauces chili, ses fameuses petites huîtres américaines, une vichyssoise au crabe royal et de délicieux œufs pochés à la truffe, que l’on vous recommande. On peut réserver un ticket, à 42€ par personne, et grimper au Summit One Vanderbilt, soit au 67e étage de la tour pour s’offrir une nouvelle vue panoramique sur la ville qui ne dort jamais. Mais rien d’obligatoire pour aller déjeuner ou dîner au Pavillon, situé au premier étage. Atmosphère feutrée, déco contemporaine, ambiance végétale façon jardin intérieur et grand bar lounge à l’entrée campent de décor. L’accueil est discret et les convives, beaucoup de businessmen et women sont tranquilles. Un repas d’affaires ? C’est la dernière place to be. Menu déjeuner entrée+plat+dessert : 85€, le soir : 135€. lepavillonnyc.com
Benoit, le french bistrot d’Alain Ducasse

Pour diner ou déjeuner dans une authentique brasserie française, on file chez Ducasse, donc chez Benoit, petit frère new-yorkais du Benoit parisien et fief de la star des chefs français. Nappes blanches, banquettes rouges, luminaires globes à la parisienne et tout chiné par le maître lui-même dans les marchés aux puces. Une déco orchestrée en collaboration avec Dekar Design. On mange quoi ? Les plats signature, soit les escargots à l’aïl et au persil, et le poulet rôti pour 2, découpé à la table sous vos yeux, la quenelle de brochet sauce Nantua, sans oublier le pâté en croûte. Le tout, à déguster dans la salle principale, soit en terrasse, divine lors de l’été indien ou au bar lounge de l’entrée, hyper cosy.


Demandez ce qu’ils en pensent à Rod Stewart, Pedro Almodovar, Laetitia Halliday et tant d’autres personnalités. Pour la petite histoire, l’officine, ou salle à manger privée, a été construite sur-mesure autour d’un meuble d’apothicaire du 19e siècle chiné par le maître à penser des cuisines, puis envoyé par bateau depuis Bordeaux. Le chef exécutif Alberto n’est autre qu’un disciple d’Alain Ducasse qui a œuvré avec lui depuis des années, notamment à la Cucina de la Mutualité, à Paris. Dont acte ! Carte : comptez 75€. benoitny.com
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