Le Berkeley : nouvelle vision gourmande d’une brasserie chic

L'adresse vibrante qui fait les beaux jours du Triangle d'Or parisien

À l’orée des Champs-Élysées, face à l’écrin vert du square Marigny, Le Berkeley est au cœur du Triangle d’Or parisien depuis plus d’un siècle. On doit la mise en beauté de cette brasserie au décorateur star Jacques Garcia. Mais l’adresse ne cherche pas à être à la mode. Elle n’a jamais perdu de son chic, elle qui accueille les célébrités du cinéma, de la littérature et de la politique. Aujourd’hui, elle doit son renouveau au duo composé par Paul Bouillin-Tardy et Baptiste Masson, forts d’expériences remarquées dans la haute restauration et l’hôtellerie de luxe.

Baignées de lumière, les baies vitrées de la véranda s’habillent d’un treillage élégant et s’ouvrent sur une vaste terrasse. Pour faire bonne mesure, les salons boisés de la mezzanine sont agrémentés de banquettes recouvertes de tissus précieux signés Lelièvre. Ici, le piano fait partie du décor. Les tables sont nappées, brodées, le service de table élevé au rang d’art et l’argenterie brille de mille feux. On se sent dans une maison de famille, où les clients sont bien traités. Avec la promesse de passer un moment dans une ambiance chic, propice à la gourmandise.

Le Berkeley tartare de thon

Ouvert 7j/7, le lieu sert un petit déjeuner copieux en semaine. Le vent de modernité passe aussi par la cuisine. Avec des assiettes qui parlent à tous les goûts contemporains, sans oublier les grands classiques de la gastronomie française. On y découvre des standards sublimés. Comme le croque-monsieur à la truffe, les escargots de Bourgogne, le foie gras mi-cuit au chutney de saison, ou une chair de tourteau subtilement piquée de poivre rouge de Pondichéry.

Le Berkeley carré d'agneau

Les gros appétits peuvent déplier leur serviette ! Le Berkeley pense à eux, avec une sole meunière préparée dans les règles de l’art, un plantureux pavé de bar aux artichauts poivrade et un foie de veau au jus de veau déglacé au vinaigre de Xérès. Dans sont plat, le carré d’agneau en croûte d’herbes est beau comme la nature morte d’une grand maître de la peinture. Quant au filet de bœuf au poivre, on ne le partagerait même pas avec son meilleur ami. Surtout avec un verre de Pauillac Anseillan, Château Lafite Rothschild 2015…

Le Berkeley pavlova
Le Berkeley Sarah et Paul

Et puisque la maison centenaire a ancré la générosité dans son ADN, la partition des desserts dévoile, parmi ses douceurs, une fabuleuse pavlova aux fruits exotiques. L’ensemble de la tablée peut en effet la déguster allègrement en même temps, tant elle paraît surdimensionnée. C’est ça, l’esprit festif du Berkeley ! Carte : 80€. 7, avenue Matignon – 75008 Paris. Tél. +33 (0)1 44 07 27 28. leberkeley.com

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